Depuis de nombreuses années, ils partagent bien des aventures.
La première est certainement leur rencontre et leur passion pour la nature et la photographie. Ce couple de photographes professionnels monégasques s’engage très tôt dans des projets aux longs courts en quête d’images et d’expérience humaine.
Leur passion pour les grands reportages menés en commun voit le jour sur les Terres des pays de l’Afrique Australe qu’ils parcourent avec pour bagages : aile delta, parapentes, et kayaks démontables, cela sur 70 000 km de 1987 à 1993. Alors photographes free-lance pour le compte de magazines spécialisés, ils réalisent au Zimbabwe, le premier survol des Chutes Victoria en aile delta (1989) puis en parapente (1990). Là se confirment leurs passions pour les grands espaces où la faible densité de population rapproche les hommes.
Pendant vingt ans ils mènent de front leur activité commerciale de photographe en Principauté de Monaco (Photo Team) et leurs passions.
Ensemble, ils s’initient en 1995 à la pratique du kayak de mer itinérant.
Si les rivages de la Corse voient leurs premières navigations, c’est en mer d’Écosse, de Norvège, d’Islande et du Spiztberg qu’ils font leur véritable apprentissage des navigations solos en mer froide.
Au printemps 2006, lors de raids de conduite d’attelages à chiens, sur un tronçon de la « Yukon Quest Race » dans le nord-ouest canadien, ils font involontairement l’apprentissage des températures extrêmes, bivouaquant 10 jours durant sous tente par -43°…
Alertés par les bouleversements imminents liés aux effets de l’industrialisation et des changements climatiques, et avant que la situation ne transforme irrémédiablement l’un des derniers sanctuaires sauvages de la planète, ils se lancent en 2009 dans le projet d’immortaliser par l’image les communautés du Groenland.
Six années plus tard, après 5 500 km de navigation en kayak, quatre années au total, passées sur place, et trois hivernages, ils sont adoptés par une famille groenlandaise. De tout cela, ils ramènent un authentique témoignage, des milliers de photos et un premier film : « L’Âme de la banquise » un documentaire de 52 minutes de leur vie passée avec les chasseurs d’ours polaire.
On ne ressort jamais indemnes de telles immersions où la solidarité et le partage sont les maîtres mots.
Cela les amène également à s’interroger sur l’isolement individuel de chacun dans nos sociétés. Où les valeurs humaines et la qualité de vie sont le plus souvent délaissées au profit du matérialisme et d’une consommation effrénée.
Pour sûr, leurs prochaines réalisations porteront l’humain, au premier plan.
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