09 juin 2016 Jour après jour à Civitavecchia
Depuis quelques jours, notre clé 4G ne fonctionne plus nous n’avons plus accès à Internet. Nous profitons de notre passage sur la ville portuaire de Civitavecchia pour nous rendre dans une boutique spécialisée.
Nous ne perdons rien sur notre avancée, car le vent du sud atteint dix m/s (36 km/h), Difficile de naviguer avec ce vent de face. L’attente se prolonge, la journée se passe.
Une fois n’est pas coutume, nous nous présentons à la Lega Navale locale pour y passer la nuit. Nous sommes accueillis par Giovanni Spinelli, le vice-président de la section locale. Il met à notre disposition un espace où nous pouvons nous installer, précisant aussi que les rats occupent ce quartier. Pas de problème.
L’espace à d’autres avantages. Nous disposons de chaises, de l’eau courante et d’une douche à proximité.
Nous retrouvons Giovanni sous la tonnelle du bar. Impossible de lui offrir un verre, il a déjà réglé nos consommations. Ce que nous ne savons pas encore, c’est que cette situation va se renouveler à de nombreuses reprises. Nous sommes sur une zone où le vent dominant est sud. Sur le journal local, une photo présente l’équipe d’Italie en préparation pour les Jeux Olympiques du Brésil. Trois membres de l’équipe font partis du club de Civitavecchia. Autant dire que le spot à du souffle.
Avec cela, les importantes perturbations qui touchent toute la France, décuplent la vigueur d’Eole. Les pêcheurs ne sortent plus, la mer est impraticable.
Ce n’est pas une nuit que nous passons parmi nos hôtes, mais une semaine !
Par chance, nous ne pouvons être en meilleure compagnie. Jour après jour les visages se font familiers. Avec ses tables sous la tonnelle, le café du club devient notre PC.
On nous salue avec force comme savent le faire les Italiens. Notre navigation n’est plus un mystère pour personne.
Arrive le 6 juin, Jour de la fête de la République et jour férié en Italie. L’équipe junior est en déplacement, le club est désert. Giovanni nous informe qu’il se rend dans sa famille. Nous le rappelons par téléphone deux heures plus tard, car le vent baisse et malgré une houle persistante, la mer semble se calmer.
Merci à Giovanni, merci à tous, aujourd’hui les eaux bleues de la Méditerranée nous appellent. La route se poursuit.
A.A.